La distance avec la réalité augmente à proportion de l'improbable. Des mensonges alors ? Comme vous y allez ! L'imagination nécessaire, antidote du T.P.I., est ici au service de la réflexion profonde.
T.P.I. signifie Très Politiquement Incorrect dans le contexte local et non pas 
le plus entendu Tribunal Pénal International. Même si l'un peut découler de l'autre


Origines myth(olog)iques du NOCEBO
(dont la logique førcíe n’échappera à personne)

Une probable légende, remontant au dernier siècle avant le millenium Y2k, raconte que le Calife Jax qui ne cachait pas son admiration pour certains aspects de la culture du Pays du Soleil Levant, s'y rendit en voyage officiel alors qu'il n'était encore que Grand Vizir. Lors de l'invitation inéluctable, forcément inéluctable et sublime aussi, à une représentation de théâtre (qui là-bas se dit Nô) intitulée « Nos Nœuds Serrés », et à laquelle il ne put se soustraire, il avait pour voisine la plus belle, la plus cultivée, la plus délicieuse des actrices de l'époque (une sorte de geisha en mieux, une quasi-Adjani). Les dirigeants de ce pays aux traditions excessivement raffinées, qui avaient pressenti le fabuleux destin de Jax, ne voulaient rien lui refuser (pour des raisons classées secret défense, niveau "cosmic" au moins) et ils avaient réussi à persuader la demoiselle de sacrifier une soirée, sinon une nuit. À l'époque, celle-ci n'avait rien de commun, ou presque, avec ce quasi-paysan encore un peu frustre, quoique sorti de l'ENÂ (ce qui peut être une explication malgré tout), qui préfèrait flatter le flanc des belles (et des) bêtes de sa main connaisseuse aux foires du comice agricole de sa très chère province.

Au moment critique de la pièce, quand l'acteur-héros en larmes va se sacrifier pour sauver son peuple, Jax, apparemment saisi par l'émotion, se penche vers sa voisine en murmurant « Nô, c'est beau ». Malheureusement, le Calife Jax, qui est un homme bien latéralisé d'habitude, a tendance à confondre sa droite et sa gauche dans les instants critiques (ce qui lui d'ailleurs permis de remporter des jack-pots assez inattendus à la roulette russe plébiscitaire). Il s'est penché du mauvais côté, du côté du garde du corps, qui pour la circonstance était le plus grand athlète de Sumo de ce temps-là. Celui-ci imperturbé donna délicatement une petite tape amicale sur la cuisse de son voisin pour le réveiller de ses égarements.  Seulement, ces champions aux cheveux lisses, sinon gominés [que certain vizir ambitieux de l'époque et petit de taille[1] n'hésitait pas à mépriser, de loin...] ne connaissent pas leur force tranquille. Un petit « yé cric » suivi d'un grand « yé crac » s'ensuivit : fracture du fémur. Évidemment, il fallu déguiser l'incident : accident de voiture sur chaussée verglacée. 

Le temps de la convalescence du Grand Calife Jax, l'actrice aux yeux bridés se dévoua encore pour tenir son premier grand rôle d'infirmière et "chauffeuse" d'ambulance dans une pièce improvisée aux actes multiples. Elle lui enseigna aussi les rudiments puis les sophistications de la cérémonie du thé-thé (procédure secrète réservée aux grands initiés). Aujourd'hui, entre deux peintures sur soie et, une fois par an, un séjour ensoleillé sur les plages de l'Océan Indien, cette Pénélope des temps modernes, consentante sacrifiée à la raison d'État, écrit ses mémoires sur l'apprentissage de la culture orientale par cet élève assurément doué, bien qu'un peu lent parfois, mais toujours fougueux et partant pour n'importe où dans l'instant pourvu qu'un peu d'avoine en farine soit rajouté à son muesli. Certains disent même que cette idylle fut productrice et qu'un fils secret naquit (secret défense catégorie "nuit de Chine"). Cette enjolivure est très probablement un mythe rajouté à la légende-culte. Et puis, de toute façon, cela ne nous regarde pas...

Pour résumer, l'expression « [le théâtre] Nô, c'est beau », contracté en « nocebo » se dit quand, alors que l'on s'attend à une douceur consolatrice sinon guérisseuse, on reçoit une claque, un coup de baton-tonfa ou un tir de flash-ball. D'où l'expression actuelle, entendue une fois dans les banlieues et jamais oubliée depuis, à l'adresse des forces de l'ordre équipées des-dits flash-balls par le vizir sus-cité du temps où il était l'enfermé de l'Intérieur, et à qui il arrivait de perdre les pédales (nul n'est parfait) : « T'es nocebo ou quoi, toi ? »

Par extension et par dérive, "nocebo" désigne aujourd'hui les vrais-faux-démagos, les rivaux forcenés prêts à tout, ou presque, pour mettre la main sur le magot, et même les acomiques sociaux : « Tu as vu ce drôle de coco qui s'affiche sur la couverture de Persepolis-Match avec la meuf aux beaux lolos qu'il a piquée à l'autre zozo, quel nocebo ! »


[1] mais qui portait des talonnettes, ce qui expliquait son surnom utilisé par le service des Voyages Officiels, et qui lui allait absolument comme un gant : Vizirette.


Dans le roman, TOUT peut-être VRAI, sauf (éventuellement) les dates et les noms.
Dans l'histoire, c'est l'inverse...

Puisque tout (ou presque) est théâtre, d'ombres trop souvent, voici un texte égaré dans l'e-Toile qui est possiblement une illustration de ce qui se passe derrière le rideau de scène (Seine ?).

L'histoire de Human Bomb / la Bombe Humaine 
(vous vous souvenez, cette école maternelle à Neuilly en mai 1993...)
a peut-être son romancier
http://comme.des.manches.free.fr/retour_sur_bombe_humaine.htm

Cela commence ainsi :
« Les services spécialisés de l'État recherchent le corps d'un homme décédé de mort naturelle et correspondant à un profil social précis. Appel est fait auprès des organismes locaux en connections avec les services de police et de gendarmerie. L'ordre vient de la hiérarchie supérieure de l'Etat en accord avec les services...»

 

 

comme.des.manches@free.fr
i.pranic@free.fr

création le 04.04.04
dernière modification le 11.06.05

 

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