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Tout est dans tout et réciproquement |
Projet de Traité Constitutionnel Européen Acte final Titre II, Article 6(1) Titre I, Article 2(2)
Ou comment se débarrasser à bon
compte et la conscience tranquille
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Département de la Santé v
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Date: Thu, 19 May 2005 01:26:54 +0200 To: mglist@femiweb.com Subject: Tous les 'mourants' provoquent leur destin Le 22:41 18/05/05, Dominique D. provoquait sur le fil 'ADK de la prostate' : > Variante : Tous les gagnants ont tenté leur chance ! Alors changeons d'échelle, au lieu de jouer
toujours trop petit. > L'adénocarcinome bronchique localisé
peut être guéri, et > Réalisons donc une fibroscopie
bronchique annuelle chez tous les fumeurs Ne pas oublier que beaucoup de cancers n'ont pas des évolutions linéaires. Ceux de petites tailles pourraient même régresser spontanément ou faire le yo-yo en fonction du contexte immunitaire du candidat à la maladie. Le niveau de vigilance immunitaire est influencé par la nutrition, le (non-)exercice, le 'stress' (familial, professionnel, social, etc.), la surcharge pondérale, les facteurs de risques exogènes qui peuvent varier au cours du temps, exposition à des toxiques périodiques, professionnels ou environnementaux par exemple (chimiques, électromagnétiques....) dont certains sont bien des clandestins de la catégorie 'stealth'. Toute campagne de dépistage qui se propose de traquer des cancers à des stades infra-cliniques part du postulat que ceux-ci ne régressant jamais, il faut les traiter, puisque ces traitements donnent les meilleurs résultats à ce stade. Ce n'est pas toujours prouvé, loin de là. Par contre les risques iatrogéniques des traitements anti-cancéreux, eux sont bien réels. Une des raisons majeures pour laquelle les cancers cliniques traités initialement avec succès, récidivent trop souvent c'est que les cancérologues sont incapables de proposer des conseils personnalisés pour un mode de vie alternatif qui diminueraient ces risques de récidives, en fonction de l'habitus de chaque patient bien sûr. Le voudraient-ils vraiment d'ailleurs ? Comment scier la branche qui vous fait vivre, si je puis dire. Les mêmes causes produisant assez souvent les mêmes effets, il n'y a aucune raison que Sisyphe ne s'invite pas au festin du crabe... Et puis le cancer ne traduit-il pas un patrimoine génétique altéré, que la gouvernance génétique (après l'économique) de demain ne pourra probablement pas supporter ? Si des efforts réels avaient été organisés par les acteurs de santé pour cibler plus particulièrement ces 'guéris' provisoires, qui sont forcément plus réceptifs, il me semble que de bien plus grands progrès auraient été accomplis. Seulement, s'ils survivent 'trop' longtemps, ce sont les retraites que l'on n'arrive plus à payer. Et cela se pose pour tout : les démences, les psys, les handicapés, les accidentés, etc. etc. Tout ce qui freine la performance (économique) doit être éliminer. Tout cela était au programme des dernières
journées d'éthique en novembre dernier. http://www.ccne-ethique.fr/francais/htm/evenement-2004.htm Parmi les non-solutions impossibles faut-il
privilégier : Propositions provocatrices un rien obscures bien sûr (ou éclairantes), mais il n'est plus possible de soigner nos ouailles une main dans le dos en fonction d'impératifs sociaux ou politiques censés nous dépasser. Quand je dis une main dans le dos, je signifie qu'un certain nombre de pathologies sont moins bien prises en charge qu'autrefois, que c'est volontaire et que c'est habillé sous des masques de complexité qui ne sont que des guignolades ne trompant plus grand monde. Si nous n'ouvrons pas tous les yeux enfin, nous allons finir par perdre toute notre crédibilité résiduelle. Et même pire que cela. Ce NON qui enfle n'annonce rien de bon. Et tout cela risque de très, très mal finir. xx Gé Riant du ciel et des planètes, Poème de Paul ÉLUARD
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http://comme.des.manches.free.fr/sante_guerre.htm
création le 18 juin 2005
dernière modification le 04 juillet 2007