Dualité de la recherche médicale,
de la nouvelle éthique de gouvernance,
du projet de constitution européenne 

de leurs applications...

Tout est dans tout

et 

réciproquement


Projet de Traité Constitutionnel Européen

Acte final

Titre II, Article 6(1) 
Droit à la liberté et à la sûreté
1. Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales :
(...)
e) s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond ;

Titre I, Article 2(2)
Droit à la vie
2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.
La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire :
(...)
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue ;


 

Ou comment se débarrasser à bon compte et la conscience tranquille 
de tous ceux qui entravent la "performance" de la gouvernance.

 


Département de la Santé
-
Ingéniérie génétique

v
v
v

Département de la défense
-
Guerre biologique

 


Date: Thu, 19 May 2005 01:26:54 +0200
To: mglist@femiweb.com
Subject: Tous les 'mourants' provoquent leur destin

Le 22:41 18/05/05, Dominique D. provoquait sur le fil 'ADK de la prostate' :

> Variante : Tous les gagnants ont tenté leur chance !

Alors changeons d'échelle, au lieu de jouer toujours trop petit.
Certains croient que nous récidivons dans le 'panem et circenses'
Le casino ayant décidé de n'être plus solvable en pain, le jeu
aujourd'hui s'appelle "CARNEM & CIRCENSES".

> L'adénocarcinome bronchique localisé peut être guéri, et
> l'adénocarcinome bronchique ne donnant jamais d'autres symptômes qu'une
> fibroscopie anormale, seul l'adénocarcinome bronchique recherché par le
> dépistage bronchoscopique peut être guéri.

> Réalisons donc une fibroscopie bronchique annuelle chez tous les fumeurs
> de plus de 50 ans.

Ne pas oublier que beaucoup de cancers n'ont pas des évolutions linéaires.

Ceux de petites tailles pourraient même régresser spontanément ou faire le yo-yo en fonction du contexte immunitaire du candidat à la maladie. Le niveau de vigilance immunitaire est influencé par la nutrition, le (non-)exercice, le 'stress' (familial, professionnel, social, etc.), la surcharge pondérale, les facteurs de risques exogènes qui peuvent varier au cours du temps, exposition à des toxiques périodiques, professionnels ou environnementaux par exemple (chimiques, électromagnétiques....) dont certains sont bien des clandestins de la catégorie 'stealth'.

Toute campagne de dépistage qui se propose de traquer des cancers à des stades infra-cliniques part du postulat que ceux-ci ne régressant jamais, il faut les traiter, puisque ces traitements donnent les meilleurs résultats à ce stade. Ce n'est pas toujours prouvé, loin de là. Par contre les risques iatrogéniques des traitements anti-cancéreux, eux sont bien réels.

Une des raisons majeures pour laquelle les cancers cliniques traités initialement avec succès, récidivent trop souvent c'est que les cancérologues sont incapables de proposer des conseils personnalisés pour un mode de vie alternatif qui diminueraient ces risques de récidives, en fonction de l'habitus de chaque patient bien sûr. Le voudraient-ils vraiment d'ailleurs ? Comment scier la branche qui vous fait vivre, si je puis dire.

Les mêmes causes produisant assez souvent les mêmes effets, il n'y a aucune raison que Sisyphe ne s'invite pas au festin du crabe... Et puis le cancer ne traduit-il pas un patrimoine génétique altéré, que la gouvernance génétique (après l'économique) de demain ne pourra probablement pas supporter ?

Si des efforts réels avaient été organisés par les acteurs de santé pour cibler plus particulièrement ces 'guéris' provisoires, qui sont forcément plus réceptifs, il me semble que de bien plus grands progrès auraient été accomplis.

Seulement, s'ils survivent 'trop' longtemps, ce sont les retraites que l'on n'arrive plus à payer. Et cela se pose pour tout : les démences, les psys, les handicapés, les accidentés, etc. etc. Tout ce qui freine la performance (économique) doit être éliminer.

Tout cela était au programme des dernières journées d'éthique en novembre dernier. http://www.ccne-ethique.fr/francais/htm/evenement-2004.htm
Regardez le programme de la deuxième journée. La progression des thèmes traités par les lycéens veut tout dire. J'y étais. J'ai eu la nausée.

Parmi les non-solutions impossibles faut-il privilégier :
une signature d'un formulaire 'éclairé' à la naissance (voire même à la conception) pour un arrêt de soins obligatoire à la retraite + 5 ans (+ ou - 30 ans en fonction de la catégorie génétique alpha ou lambda des géniteurs) ?
OU BIEN
un tirage au sort du meilleur traitement possible éventuellement modulé en fonction du classement au 'mérite' (c'est quoi le mérite ? avoir supporté les imbus sans moufter ?) établi sur toute la vie (comme une sorte de jugement dernier en pseudo-double aveugle)
OU BIEN
on distribue des armes à tous le monde et seuls les 8 ou 20 % survivants sont traités plus ou moins parfaitement (un monde connu ?)
OU BIEN
on traite tout le monde du mieux que l'on peut mais il n'a plus jamais de retraite plein temps. À partir d'une date variable dans le cursus l'emploi en demi, tiers ou quart temps est autorisé, avec reversement d'une sorte de pension pour permettre un changement d'activité ou une reprise des études ou un déménagement sous d'autres cieux avec éventuellement changement d'identité RFID et remise à neuf du bonhomme
OU BIEN
on organise un nouveau déluge et une poignée peut monter à bord avec NOE.
OU BIEN
on laisse le médecine traitant qui n'est déjà plus référent, devenir exécutant dans la prochaine réforme. D'exécutant à exécuteur il n'y aura qu'un pas. Ensuite ? Blade runner... Y aura-t-il une clause de conscience ? Pas sûr.

Propositions provocatrices un rien obscures bien sûr (ou éclairantes), mais il n'est plus possible de soigner nos ouailles une main dans le dos en fonction d'impératifs sociaux ou politiques censés nous dépasser. Quand je dis une main dans le dos, je signifie qu'un certain nombre de pathologies sont moins bien prises en charge qu'autrefois, que c'est volontaire et que c'est habillé sous des masques de complexité qui ne sont que des guignolades ne trompant plus grand monde. Si nous n'ouvrons pas tous les yeux enfin, nous allons finir par perdre toute notre crédibilité résiduelle. Et même pire que cela. Ce NON qui enfle n'annonce rien de bon.

Et tout cela risque de très, très mal finir.

xx Gé
plus que 'fatigué' par ces sourds, muets, aveugles volontaires censés être nos sages. Qui agissent dans notre dos un couteau dans la manche tout en nous flattant l'encolure. Ils se transforment de plus en plus en des singes grimaçants et hargneux. Nous vivons des temps DANGEREUX.

Riant du ciel et des planètes,
les sages veulent des fils de leurs fils,
jusqu'à périr d'usure.
Le temps ne pèse que les fous.
L'abîme est seul à verdoyer.
et les sages sont ridicules.

Poème de Paul ÉLUARD
Mis en musique par Francis POULENC

 

http://comme.des.manches.free.fr/sante_guerre.htm
création le 18 juin 2005
dernière modification le 04 juillet 2007

 

 

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